Restitutio Inochentie Micu-Klein

  • Subiect: Restitutio Inochentie Micu-Klein C’est au XVIII-e siècle, que la notion de la latinité des Roumains a été politisée sous l-influence des Lumières en Transylvanie, de l’uniatisme et de L’Ecole transylvaine (Şcoala Ardeleană). La formation des élites transylvaines a été déterminante quant à la pénétration des nouvelles idées du Grand Siècle. Le précurseur de la thèse de la continuité au XVIII-e siècle a été l’évêque grécocatholique, I. Micu-Klein. La thèse roumaine transylvaine avait pour objectif principal de montrer l’ancienneté des Roumains par rapport aux trois nations magyare, saxonne et sicules (szekely en hongrois, secui, en roumain) représentée à a la Diète transylvaine selon le principe médiéval de l’Union des trois nations-Unio trium nationum-. Micu-Klein adresse plusieurs mémoires à la cour de Vienne afin d’obtenir la reconnaissance de la quatrieme nation à la Diète de Transylvanie. Les quatre cultes reconnus (religiones receptae), catholique, calviniste, luthérien et unitarien ont été reconnus. L’orthodoxie a été le cinquième culte toléré. En 1699 par la Paix de Karlovitz, la Transylvanie est definitivement aux mains des Habsbourgs. En 1697 apparaissent les premières manifestations de l’uniatisme. Le Diplôme Léopoldien de 1699 garantit l’égalité des Grecs, c’est-à-dire des orthodoxes passés sous la la juridiction de Rome avec les catholiques romains. L’Union est confirmée en 1701 par Le Second Diplôme Léopoldien. Il s-agissait de rattacher à Viene les orthodoxes roumains dans le contexte de la Contre-Réforme et de l’intégration de la Transylvanie dans l’empire hasbourgeois. C’est ainsi qu’ ont apparu les uniates dont l’évêque I. Micu-Klein a été à l’origine de l’essor de la thèse de la continuité latine et des revendications de la quatrieme nation dans la Diète transylvaine. L’union de la majorité des Roumains orthodoxes de la Transylvanie à l’Eglise de Rome (1697-1701) a été, pour les Roumains une véritable fenêtre ouverte vers l’Europe occidentale. Tout en établissant son siège à Blaj en 1737, l’évêque gréco-catholique Ioan Inochentie Micu-Klein désirait y créer un important centre ecclésiastique, culturel et politique pour les Roumains de Transylvanie. Les anciens privilèges que les princes de Transylvanie avaient octroyés étaient maintenus. Restaient en outre en vigueur les anciennes lois (Tripartitum de Werböczi, les Aprobatae et les Compilatae), tout comme l'organisation administrative. Les privilèges des Szeklers et des Saxons étaient renouvelés. L'évêque Inochentie Micu-Klein a lutté toute sa vie pour obtenir l'application des promesses faites aux Roumains. Il rédigea 24 mémoires pour les adresser à la Cour de Vienne et bien d'autres encore à la Diète transylvaine. En voilà les points les plus importants: Les Roumains ne devaient plus être tenus pour simples tolérés, mais être pourvus de droit égaux aux autres habitants de la Transylvanie; ils devaient être déclarés comme la quatrième nation constitutionnelle; ils devaient avoir leurs représentants à la Diète, au gouvernement et dans les fonctions publiques; le bas peuple romain devait jouir des mêmes droits que les autres nations. A l'appui de ces revendications, Micu-Klein a invoqué le droit historique, l'origine, l'ancienneté et la continuité des roumains en Dacie. L'Impératrice Marie-Thérèse fit envoyer les mémoires de l'évêque à la Diète de Cluj. Les Hongrois se refusèrent à les mettre en discussion tout en exprimant leur refus par des paroles offensantes. Lévêque Micu-Klein s' est installé à Rome où il est mort sans obtenir satisfaction.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Patrimoniu-Cultură
  • Vezi publicația: Acta Terrae Fogarasiensis: ActaTF
  • Editura: ALTIP
  • Anul publicaţiei: 2015
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: 4; anul 2015
  • Paginaţia: 753-772
  • Navigare în nr. revistă:  |<  <  52 / 54   >  >|