Balurile costumate din secolul al XIX-lea şi sursele lor de inspiraţie istorică

  • Subiect: Cette étude ramène dans l'attention du lecteur un divertissement fort pris au XIX" siècle - le bal masqué. Après une revue des différentes modes des époques qui inspiraient Les amateurs de bals masques, on y présente ce type de distraction caractéristique de la mauvaise saison. Aussitôt après le Nouvel An commençaient les bals masques qui se succédaient jusqu'au mardi gras. Les gens mondains de toute les catégories sociales urbaines s'empressaient à participer à bon nombre de telles occasions pour dépenser leur énergie - par la danse - tout comme leur argent - par les frais considérables exiges par le changement successif des costumes. Les élégants ne pouvaient pas revenir en public dans le même costume, ce qui réclamait d’on avoir plusieurs, selon les milieux où ils se rendaient. Pour les bals masques, on préférait les costumes a un parfum historique, inspirés particulièrement des grands moments de l'histoire de France, du Moyen-Âge jusqu'à l'époque napoléonienne. Les tailleurs et les modistes étaient assaillis par des commandes qu'ils devaient exécuter à temps - ce pourquoi ces artisans étaient fort occupés durant tout le carnaval. Certains ateliers s'étaient même spécialises dans les dominos, les masques et les différents costumes qu'ils vendaient où qu'ils louaient. Leurs réclames étaient souvent insérées dans les journaux du temps. Les bals publics étaient organisés deux fois par semaine - de règle, le mercredi et le samedi - dans les salles Bossel et Slătineanu, au Théâtre National et au Théâtre Dacia. Y participaient les commerçants, les fonctionnaires, bref, les amateurs de plaisanteries, de danse et d'aventures amoureuses, des gens de la classe moyenne en général. La haute société, en échange, fréquentait les bals prives qui avaient lieu dans les somptueuses résidences de quelques grandes familles bucarestoises : Oteteleşanu, Cantacuzino, Manu, Racoviţă, Grădişteanu, Catargi, Blaramberg, Suţu. On en donnait la préférence au palais Suţu, dont les maîtres - le prince Grigore Suţu et son epouse Irina - étaient des amphitryons irréprochables. En fait, c'étaient les bals donnes par eux qui ouvraient et clôturaient la saison. Les chroniques mondaines signées Ulysse de Marsillac et Claymoor rendaient compte en termes enthousiastes de ces brillantes fêtes, cependant que le photographe Franz Duschek en immortalisait les costumes.
  • Limba de redactare: română
  • Secţiunea: Restitutio
  • Vezi publicația: Bucureşti - Materiale de Istorie şi Muzeografie: Bucureşti-MIM
  • Editura: Museion
  • Loc publicare: Bucureşti
  • Anul publicaţiei: 1992
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XI; anul 1992
  • Paginaţia: 227-236
  • Navigare în nr. revistă:  |<  <  24 / 41   >  >|