Ion Barbu în căutarea timpului pierdut

  • Subiect: Il y a plus de trente ans, l'éditeur et publiciste belge Julien Weverbergh a trouvé à Anvers douze lettres adressées par Ion Barbu à son ancien collègue de l'Université de Göttingen, Léo Delfoss. Weverbergh les a envoyées, en photocopies, à Ion Hobana, qui les a traduites et a publiés des fragments commentés dans "Romania literara" (Nr. 37, 13 septembre 1979). Inédites jusqu'alors, les lettres contiennent des précieuses références aux préoccupations littéraires et mathématiques de cet Ianus unique dans la culture roumaine. Il refuse, par exemple, d'être classé parmi les surréalistes, et à juste raison, car sa poésie est le résultat d'un effort sans pareil d'épuration et de densification. D'un grand intérêt sont les aveux concernant la vision onirique due à l'inhalation d'éther, qui se trouve à l'origine de la ballade "Le roi Crypto et la lapone Enigel". Il avait d'ailleurs avoué à Delfoss, depuis la premiere lettre, d'avoir fréquéntes, autrefois, les paradis artificiels. Un certain nombre de notations se réfèrent aux auteurs aimés par le poète: Poe, Rilke, Mallarmé, Proust. Mais au-delà des confirmations et des révélations , les lettres nous offrent la chance de connaître un Ion Barbu délivré des retenues et dissimulations qui caracterisent une bonne partie de sa correspondance.Dans quelques-unes des plus émouvantes, sont évoquées, avec une poignante nostalgie, les années passées à Göttingen, on exprime le regret pour la jeunesse perdue. Voilà pourquoi Ion Hobana considère que ces lettres doivent etre prises en considération dans toute tentative de déchiffrer les ressorts intimes de la vie et de l'oeuvre de Ion Barbu.
  • Limba de redactare: română
  • Vezi publicația: Acta Musei Tutovensis: ActaMT
  • Editura: Demiurg
  • Loc publicare: Bârlad
  • Anul publicaţiei: 2010
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: V; anul 2010
  • Paginaţia: 212-215
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