O ştanţă de confecţionat peniţe din pene de pasăre / Une matrice pour confectionner des plumes en plumes d'oiseaux

  • Subiect: Le matériel ou l'instrument dont s'est servi l'homme pour écrire a été déterminé par le matériel sur lequel il a écrit. Jusqu'à se servir de la plume d'oie des milliers d'ans se sont écoulés. La plume faite des plumes des oiseaux devait être préparée pour être utilisée dans des buts graphiques. Parmi les ustensiles aidant à transformer la plume d'oiseau en plume à écrire, on compte le couteau-plume à l'aide duquel on coupait la plume. Déjà dans l'antiquité, chez les Hébreux ce petit couteau s'appelait „heret”, chez les Grecs „condilo-mahera”, chez le Romains „scalprum”, „scalpellum” ou „cutellus scripturalis”. Les différentes images de ce petit couteau paraissent dans la peinture ancienne et très anciènne. Un pareil petit couteau se trouve dans une miniature du Tétraevangile écrit par Gavril de Neamţ en 1429, dans une peinture de Pier Francesco de Pavia (1480—1530) du musée du Louvre on voit même l'opération par laquelle on taille une plume. Plus l'écriture devient une nécessité plus fréquente dans les diverss circonstances de la vie sociale, plus la cours pour les plumes devient plus grande. Dans les vieux documents roumains on parle du commerce des plumes et des taille-plumes. Comme la fabrication manuelle des plumes à l'aide du petit couteau était très lente et ne pouvait pas tenir le pas avec la demande de plus en plus grande, on est arivvé à la fabrication d'une sorte de „presse à plume” à l'aide de laquelle le procédé utilisé pour tailler les plumes des oies était de beaucoup plus rapide, en dehors de l'avantage de la possibilité de faire 3—5 plumes à écrire d'une seule plume d'oiseau. Cette presse à plume a été inventée en Angleterre par Joseph Bramah au commencement du ΧΙΧ-e siècle et en France par un certain Mathieu de Paris. Elle a eu une existence historique de très courte durée, son apparition coïncidant avec celle de la plume en acier — ce qui l'a rendu inutile. Une pareille presse à plume, fabriquée dans l'atelier de Mathieu à Paris, a appartenu au grand trésorier de la Moldavie Panait Balş (1817—1889) qui fonda sur ses domaines le village de Iveşti, „presse” qu'il avait acheté de l'Allemagne avant 1840. Unique exemplaire — pour l'instant — dans notre pays, cette „presse à plume" décore l'exposition-musée de Iveşti.
  • Limba de redactare: română
  • Vezi publicația: Muzeul Naţional
  • Anul publicaţiei: 1975
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: II; anul 1975
  • Paginaţia: 197-203
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