Depozitul unui negustor de la hanul Stavropoleos

  • Subiect: Les fouilles archéologiques de sauvetage initiées en 1998 ont conduit à la découverte de quelques celliers situes à l’intersection des rues Stavropoleos et de la Poste de Bucarest. Ă la fin de la première campagne de fouilles on a été a même d'en préciser l’appartenance de ce complexe à l' auberge Stavropoleos, édifiée au cours des années 1722-1724. Les recherches ultérieures ont mené a la découverte des murs en briques de cinq pièces de celliers, parmi lesquelles une seule a été complètement fouillée. Ses dimensions intérieures sont 5,35 m x 3,40 m ; son plancher, pave de briques liées au mortier, se trouve à 3,80 m au-dessous de la rue d'aujourd'hui. Le cellier no. 1 était utilise comme dépôt par un riche marchand, dont la marchandise, en grande quantité, a été trouvée sur place : céramique locale (130 ex.), faïences et porcelaines (ca. 300 ex.), vases en verre (ca. 90 ex.). La découverte d'une monnaie de François II (1792-1838) - un kreuzer datant de 1812 - et d'une soupière en porcelaine, originaire d'une manufacture active a Berlin entre 1847-1849, associés a un niveau brule, qui sigillait le cellier, semblent fournir le témoignage des circonstances de la mise hors d’usage de l'ensemble: l'incendie éclatée en mars 1847 juste près de l'auberge Stavropoleos. Parni les objets fournis par ce contexte archéologique, on s'est arête sur l'importante quantité de faïences et porcelaines d'importation, dont on a rédigé le catalogue (71 pièces). Selon les marques, indiquant plus de 10 ateliers, on peut conclure que la plupart des objets provient de Grande Bretagne, mais aussi de France (cat. 42), de Bohemie (cat. 52), et de Prussie (cat. 67). La présence de telle quantité de récipients d'origine diverse dans un unique complexe el os va permettre une meilleure intégration chronologique pour les découvertes isolées de Bucarest. Il est a remarquer la fréquence des assiettes a la marque LINDNER (13 ex.) dans l'ensemble de Stavropoleos. Par opposition, on n'y a trouvé que des exemplaires isoles d'assiettes provenant d'autres ateliers de l'Europe Occidentale. En ce qui concerne les formes, il faut souligner la prédominance des assiettes plates, aux bords dentelés, moins fréquentes se montrant les assiettes creuses et les soupières. Les couleurs préférées pour le décor sont le bleu, le marron, tandis que le noir, le vert, le violet et le rouge n' apparaissent qu’accidentellement. Le motif ornemental préféré semble être celui de la "saule", qui domine numériquement tous les autres. Il convient de mentionner également la présence des petites tasses en porcelaine et faïence de bonne qualité, avec les assiettes associés, et d’un grand nombre de chopes, toutes originaires de l' Europe Occidentale. L'étude de la verrerie met en évidence l'existence d'importations. Leur présence trouve confirmation dans les documents écrits de 1' époque : on apprend, par exemple, qu'en 1780 on apportait à Bucarest des miroirs de Venise et qu'au début du XIXe siècle on y apportait des verres de Vienne ; un document date de 1826 fait état de Lisabeta 1' Allemende, marchande de verre, qui avait pris en location un cellier au près de 1 'auberge Şerban Vodă. En dehors des verreries importées, présentes dans les maisons des boyards, il y avait aussi un riche répertoire de récipients d'usage courant en verre, proven ant de manufactures locales.
  • Limba de redactare: română (şi un rezumat în franceză)
  • Vezi publicația: Cercetări arheologice în Bucureşti: CAB
  • Anul publicaţiei: 2002
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: V; anul 2002
  • Paginaţia: 95-125
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