Propuneri de trimitere în lagărele de muncă forţată a unor locuitori din fostul judeţ Năsăud (actual Bistriţa-Năsăud)

  • Subiect: L’historiographie consacrée à la répression orchestrée par le régime communiste de Bucarest contre le peuple roumain, dont les intérêts qu’il prétend représenter, s’est enrichie ces dernières années d’une série de contributions précieuses qui ont permis de déchiffrer de nombreux mécanismes diaboliques construits pour écraser toute opposition à l’édification de la société communiste. Cependant, un certain nombre de problèmes n’ont pas été suffisamment pris en compte en ce qui concerne l’impact destructeur qu’ils ont eu sur la société roumaine et même en ce qui concerne l’importance accordée au régime à l’époque. Parmi ces aspects, nous pensons qu’il existe un régime de travail forcé auquel de nombreux Roumains ont été soumis dans les années cinquante. Au-delà de l’aspect quantitatif, il est particulièrement important que cette forme de répression permette les plus grands abus, car l’internement dans les „unités” ou „colonies de travail” (comme on les appelait par euphémisme camps) a été fait sur la base de décisions du Ministère de l’Intérieur (MAI), et non sur la base de décisions de justice qui, même arbitraires, bénéficiaient au moins d’un soutien législatif. Le 13 janvier 1950, le Présidium de la Grande Assemblée Nationale (M.A.N.) de la République Populaire Roumaine (R.P.R.) a adopté le décret no. 6/1950 pour la mise en place des unités de travail. Pour une meilleure compréhension de la conception à la base de la légalisation de cette forme de détention. Par ordre no. 100 Le Cabinet, du 3 avril 1950, donna des instructions aux régions de sécurité sur la manière de faire des propositions à la Direction générale de la sécurité de l’État pour arrêter et envoyer aux unités de travail ceux qui se conformaient à l’ordre indiqué. La direction de la sécurité régionale de Cluj a fait de telles propositions en établissant un tableau nominal sur les dossiers des unités de travail (U.M.) sur les places de l’ancien comté de Bistrita, qui a été soumis pour approbation. Dans les lignes suivantes, nous présenterons le tableau préparé par la Direction générale de la sécurité du peuple de Cluj avec les éléments proposés pour la classification selon l’ordonnance no. 100 de sa zone d’activité, en l’occurrence ceux nés ou résidant dans l’actuel comté de Bistriţa-Năsăud, établis le 14 avril 1950.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Vezi publicația: Revista Bistriţei: RB
  • Editura: Accent
  • Loc publicare: Cluj-Napoca
  • Anul publicaţiei: 2019
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XXXIII; anul 2019
  • Paginaţia: 164-206
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