Stoicismul, ideologie opoziţionistă şi ideologie oficială sub Imperiul timpuriu

  • Subiect: La réceptivité du monde romain à la conception politique stoïque, notamment à partir du 1er siècle de n.e., s'explique en ce que l'Empire y a trouvé parachevée la théorie de son caractère universel et de l'autorité suprême du princeps, - l'adoption de cette conception par les ordres privilégiés confirmant, d'accord avec l'orientation de toute l'historiographie, leur adhésion au régime politique du Principat. C'est également la conception politique stoïque qui a fourni les normes d'une éthique du gouvernement, - nécessité accusée par les règnes abusifs de Caligula, Claude et Néron -, en soutenant l'idée d'une monarchie, qui, en tant que copie de l'organisation divine de l'univers, acceptait comme loi suprême, pareillement à la nature, la raison intelligente et bienfaisante, tout en exigeant du monarque – symbole de cette raison au sein de l'Etat - de diriger, selon les lois divines, la société incapable par elle-même de s'élever a la hauteur d'une pareille organisation; l'influence des idées d'origine orientale de la doctrine mena à l'acceptation du caractère surhumain de l'autorité ct des qualités du princeps, tout en lui contestant l'épiphanie. En même temps, l'imprécision du système de la succession au pouvoir, offrant à chaque membre du sénat la possibilité théorique d'atteindre à la magistrature suprême, explique l'affirmation insistante par l'ordre sénatorial de l'ascendance surtout d'ordre moral du princeps sur les autres magistrats; le sénat y réclamait le droit d'être considéré l'organe d'Etat d'où on était obligé de recruter les empereurs, en même temps que le droit d'initiative dans leur désignation. Pour réagir contre les tendances de transmission héréditaire du pouvoir, l'opposition au nom de cette conception a généré, au bout de quelques dizaines d'années, la formule du compromis de l'adoption.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Comunicări şi studii
  • Vezi publicația: Studii Clasice: StCl
  • Editura: Editura Academiei Republicii Socialiste România
  • Loc publicare: Bucureşti
  • Anul publicaţiei: 1966
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: anul 1966
  • Paginaţia: 183-196
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