Contribuţii la cunoaşterea limesului roman de la nordul Someşului Mare (Partea I)

  • Subiect: Jusqu'à ces dernières années, aucunes recherches plus approfondies n'ont été consacrées au problème de 1a frontière romaine au nord de la Dacie intra carpatique; plus précisément, personne ne s'est demande si sur cette portion de la frontière il a existé un système de défense analogue a celui, plus ou moins connu, des autres secteurs de la province, où si, étant donne les conditions naturelles, politiques, militaires et autres, les Romains ont cru pouvoir se dispenser dans cette zone d'un dispositif aussi couteux. Dans la plupart •des cartes historiques (des cartes archéologiques et, sur .cette base, des manuels scolaires) la ligne de frontière était tracée de façon arbitraire, par manque de données tant soit peu certaines. Suivant une opinion acceptée presque unanimement, qui a pris corps dès la seconde moitie du siècle dernier et qui a été formulée en dernier lieu par M. Macrea, à partir de Porolissum" ... la frontière oblique vers le nord-est, atteignant à Tihău le cours du Someş, qu'elle suit en amont, vers l'est, jusqu'au camp d'Ilişua …" Bien que, en l'absence des recherches systématiques sur les lieux, cette opinion ait pu paraitre parfaitement justifiée, il existait des points de repère qui semblaient le contredire. En premier lieu, il est curieux qu'autant le camp de Căşei, que celui d'Ilişua se trouvaient sur la rive nord du Someş (la rive nord-est du Someşul Mare pour le second) : c'est donc que cette rivière ne pouvait constituer la frontière de l'empire. En outre, le chercheur hongrois K. Torma (malgré que cette opinion sur le limes fluvial vienne de lui) avait dépisté des 1882, dans la partie nord-ouest de .cette portion de frontière, plusieurs points situés sur le territoire des localités Gîlgău, Cormeniş (Cudmeniş), Perii vadului {Curtuiuşel), Mesteacăn et Lozna (toutes dans le dép. de Sălaj), sur la rive droite c'est-à-dire nord-est et nord du Someş. Cependant, ces résultats isolés n'ont même pas été pris en considération par les chercheurs qui se sont occupés du problème de la défense de la zone nord de la province, les mentions qu'en fait incidemment la monographie de l'ancien département de Solnoc-Dăbîca ayant été vite oubliées. En ce qui concerne le secteur est de la frontière septentrionale de la province, à savoir la portion Ilişua - Căşei, les connaissances étaient encore plus limitées. La seule donnée certaine était la specula de Negrileşti, située à 5 ou 6 km au nord de la vallée du Someşul Mare, qui était connue depuis longtemps. L'existence d'un autre point était présumée sur l'emplacement de la citadelle féodale de Ciceu, mais sa vérification est presque impossible aujourd'hui. Ce sont là à peu près les seules prémices dont aient bénéficié les investigations de l'auteur. A l'automne de 1969, celui-ci a été chargé par la direction du Musée d'histoire de Cluj d'entreprendre les premières recherches systématiques sur les lieux, poursuivies ensuite à l'automne de 1970.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Studii şi articole
  • Vezi publicația: Sargetia. Acta Musei Devensis
  • Editura: Tipografia Deva
  • Loc publicare: Deva
  • Anul publicaţiei: 1973
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: X; anul 1973; subtitlu: Acta Musei Devensis
  • Paginaţia: 79-104
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