L'atelier de Micia

  • Subiect: La recherche archéologique montre que Micia a connu un développement quasi-urbain, surtout après les guerres marcomanes. A cette époque maints édifices publics (l'amphithéâtre, les thermes, des temples) et privés ont été bâtis ou rebâtis. L'inscription CIL, III, 1365: Victoriae Aug(ustae) et Genio collegi eius M(arcus) Cocceius Lucius lapi(darius) d(onum) d(edit) atteste la présence d'une lapicidina à Micia. Peut être qu'au IIe siècle, Micia faisait venir des pièces finies d'Ulpia Traiana et d'Apulum, alors que vers la fin de ce siècle et pendant les premières décennies du siècle suivant elle a du avoir son propre atelier sur place. Même si cette succincte étude des inscriptions de Micia ne saurait apporter des contributions inédites en ce qui concerne l'écriture des textes, elle sert à confirmer les critères de datation déjà établis. L'absence du praenomen, ainsi que celle de la mention concernant la tribu et les ascendants du personnage mis en cause, d'une part, la forme des lettres, toutes empâtées, d'autre part, viennent à l'appui d'une datation de l'atelier de Micia à commencer de la dernière dizaine d'années du IIe siècle jusque dans les premières décennies du siècle suivant. Par ailleurs, les données épigraphiques attestent de leur côté les conclusions tirées de l'étude typologique et stylistique des monuments de Micia.
  • Limba de redactare: franceză
  • Secţiunea: Studii şi articole
  • Vezi publicația: Sargetia. Acta Musei Devensis
  • Editura: Întreprinderea Poligrafică Cluj
  • Loc publicare: Cluj
  • Anul publicaţiei: 1979
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XIV; anul 1979; subtitlu: Acta Musei Devensis
  • Paginaţia: 155-163
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