Cultul lui Sol Invictus în Dacia

  • Subiect: 1. La première partie de l'article a pour objet l'analyse en général des relations entre les divinités Sol Invictus et Mithra, celle des éléments communs et des différences qui marquent leur culte et leur iconographie, enfin l'expose des possibilités et des limites que comporte la tentative de distinguer les dédicaces à Sol Invictus en Dacie. 2. Aucune des épigraphes de Dacie ne renferme la mention complète et explicite de la dédicace à Sol Invictus Elagabal. Les 20 inscriptions que l'auteur croit pouvoir assigner à Sol Invictus, plutôt qu'a Mithra comme ils l'avaient été dans les classifications antérieures, proviennent de : Apulum et environs (7), Ulpia Trajana Sarmizegetusa (2), Napoca (1), Potaissa (1), Samun (1), Micia (1), Păuleni - dep. d'Odorhei (1), Ceaunu Mic (1), Tibiscum (1), Slăveni (1). A ces inscriptions s'ajoutent un certain nombre de representations dans les domaines de la ceramique et de la glyptique, de Tibiscum, Ilişua, Romula, Locusteni (dép. de Dolj) et Dierna (tableaux 1 et 2). A une seule exception près, les inscriptions proviennent de la Dacie Supérieure, notamment d'Apulum, alors que les représentations sont attestées en grand nombre aussi dans la Dacie Inferieure. 3. Le texte de certaines inscriptions mentionne aussi la fonction ou la profession des auteurs des dédicaces. Parmi les personnes qui ont érigé des autels à Sol on trouve d'importants dignitaires de la province : Q. Caecilius Laetus, C. Caerellius Sabinus, Q. Marcius Victor, Felix Maximllianus, legat Augusti ; M. Coceius Genialis et P. Aelius Hammonius, procuratores. Les autres sont de condition sociale relativement modeste: militaires de grade inferieur, affranchis ou personnes exercent différentes fonctions dans la vie cultuelle. 4. Le tableau de l'origine ethnique des auteurs de dédicaces révèle l'apport modeste des éléments orientaux et gréco-orientaux dans la diffusion du culte de Sol Invictus en Dacie. 5. La plus ancienne inscription à Sol Invictus provient d'Apulum et mentionne la réfection du temple du dieu au temps ou le legatus Augusti de la XIIIe légion Gemina était C. Caerellus Sabinus (182-185). La dernière en date, parmi celles datées de façon certaine, est l'épigraphe d'Ulpia Traiana Sarmizegetusa due a P. Aelius Hammonius, procurateur de la Dacie Apulensis vers le milieu du IIIe siècle. 6. Sol avait deux temples en Dacie: à Apulum et probablement à Micia. C'est un fait bien connu que la religion est inséparable de la vie politique, sociale et économique de l'Empire romain, mais il y a peu de périodes où cette constatation soit aussi évidente que sous les règnes d'Elagabal et d'Aurélien, les principaux, mais non les seuls promoteurs du culte de Sol.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Comunicări
  • Vezi publicația: Sargetia. Acta Musei Devensis
  • Editura: Tipografia Deva
  • Loc publicare: Deva
  • Anul publicaţiei: 1974-1975
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XI-XII; anul 1974-1975; subtitlu: Acta Musei Devensis
  • Paginaţia: 331-341
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