Imagini ale pioşeniei în portretul românesc din prima jumătate a secolului al XIX-lea

  • Subiect: La présence des symboles religieux dans le portrait roumain de la première moitié du XIXème siècle, comme attributs des personnes portraitisées, reflète une société en balance entre tradition et nouveauté. Signes de la foi traditionnelle, ils apparaissent dans le portrait laïque de chevalet, genre totalement nouveau, qui apparaît à la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle dans les Principautés roumains dominées, pendant des siècles, par la tradition de la peinture murale religieuse. Généralement, on peut observer que les objets avec une signification religieuse (les rosaires, la croix, la Bible, l'icône) apparaissent avec une fréquence réduite dans le portrait roumain de la fin du XVIIIème siècle et de la première partie du XIXème siècle et, à partir de la moitié du XIXème siècle, ils disparaissent. Leur utilisation par des personnes entre deux âges ou vieilles, rarement par des jeunes et pas de tout par des enfants, exprime l'orientation de la société vers un nouveau système de valeurs, attaché au present et à la vie laïque. Plus que de simples attributs de la foi, ils complètent, à côté d'autres bijoux, le costume et l'image de soi-même. Le nouveau type d'image, le portrait de chevalet, est adopté rapidement et son caractère laïque vient au-devant du gout d’une société dont le sentiment religieux est plutôt une question de formalité au moment où l'image du personnage sacré est remplacé par l'image de soi-même.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Istoria culturii
  • Vezi publicația: Sargetia. Acta Musei Devensis
  • Editura: Astra
  • Loc publicare: Deva
  • Anul publicaţiei: 2004
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XXXII; anul 2004; subtitlu: Acta Musei Devensis
  • Paginaţia: 643-650
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