Asediul fortificaţiei din Alba Iulia în timpul Revoluţiei de la 1848-1849

  • Subiect: A partir de mars et jusqu'à la fin de juillet 1849 la forteresse d'Alba Iulia a été soumise au siège des troupes hongroises dirigées par le baron Kemeny Farcas et le colonel Stein. La défense de la forteresse était alors assurée pendant le siège et jusqu'en février 1849 par le général Horak et ensuite par Georg, le baron von Augst. Le conseil général de la défense a préparé les travaux afin qu'au 20 octobre ait été déclarée l'état de siège et engagées les mesures pour l'approvisionnement en nourriture, poudre et bois pour 3 mois. La population civile a été conseillée de prendre les mêmes mesures. A cette occasion ont été faites des réquisitions et d'acquisitions de céréales, de bêtes à somme, de bois pour le chauffage et la construction de la part des cours des nobles et de la population. Pendant cette période ont été exécutées aussi des travaux de génie afin de faire face à un siège imminent. Les travaux de la défense extérieure des remparts de la forteresse, les ravelins, les contregardes, etc. ont été abandonnés faute de la main d'œuvre. En revanche, ont été aménagés des murs de renfort aux faussées, ont été bouchées les trous des casemates et ont été prévu des traverses et l'emplacement des canons sur les objectifs menacées. Par une disposition du commandant du 15 février 1849 ont été réorganisées les unités d'infanterie et artillerie et celles-ci ont été dirigées précisément aux bastions, courtines et ravelins, pour que chaque d'entre elles connaisse son objectif. Davantage, ont été prises des mesures très sévères pour la garde des portes et l'organisation des patrouilles de jour et de nuit. La garnison comprenait alors environ 2500 soldats et officiers et entre 70 et 100 canons. Les 10 compagnies provenaient de plusieurs régiments différents: le 1-er régiment de grenadiers roumains, le régiment des roumains de Banat, celui de chasseurs de la Transylvanie et les régiments Bianchi, Carl Ferdinand et Leiningen. Le siège a commencé le 26 mars 1849. Les assiégeants disposaient d'une armée estimée entre 3000 et 15000 hommes et 40 canons, notamment le 2 avril et 23 et 24 juin, lorsqu'au siège ont participé aussi les troupes du général Bem. L'ennemi n'a pas pu prendre d'un assaut éclair la forteresse ni par une attaque décisive ni par négociations sur une éventuelle capitulation. En cette situation a été décidé un siège prolongé qui a duré 3 mois. Les assiégeants estimaient que la garnison soit épuisée par le manque de nourriture et de munitions, chose quasiment possible si le siège allait se prolonger pour encore une ou deux mois. Les plus importantes opérations militaires de la part des assiégeants ont été exécutées le 2 avril et le 23 et 24 juin lorsqu'ils ont intensément bombardé la forteresse et quelques immeubles à l'intérieur des remparts ont été incendiés. Chaque fois les assiégés ont su magistralement repousser les attaques par une disposition efficace des canons afin que les troupes ennemies ne puissent pas approcher les remparts. La stratégie adoptée fut celle imaginée par Vauban même celle de résister le plus longtemps possible afin que les forces ennemies s'affaiblissent dans un siège prolongé et permettant ainsi aux troupes impériales ou russes, venus en renfort, d'enlever le blocus. Cette stratégie a parfaitement réussi grâce aussi aux soldats roumains de la garnison et aux légions dirigées par Axente Sever et Avram Iancu, qui campaient alors sur la vallée de l'Ampoi. Le 17 mai 1849 celles-ci ont réussi de pénétrer le blocus faisant sortir de la forteresse 800 hommes. De ce fait les forces ennemies ont été obligées d'engager le combat sur deux fronts. En juillet et aout 1849 les troupes hongroises ont été battues par les troupes impériales et russes et le siège a cessé le 26 juillet 1849. Le 13 aout le commandant de l'armée russe, le général Luders, a reçu Avram Iancu à Alba Iulia qui a été félicité pour ses exploits. Il a été ensuite proposé pour une médaille au tsar russe, qui a été refusée d'ailleurs, exprimant ainsi sa conviction que l'honneur aurait dû revenir entièrement au peuple roumain de la Transylvanie dans sa lutte pour obtenir des droits sociaux et nationaux.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Istorie medievală
  • Vezi publicația: Sargetia. Acta Musei Devensis
  • Editura: Qual Media
  • Loc publicare: Cluj
  • Anul publicaţiei: 2007-2008
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XXXV-XXXVI; anul 2007-2008; subtitlu: Acta Musei Devensis
  • Paginaţia: 357-396
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