Consideraţii privind unele importuri bizantine la Nordul Dunării de Jos în secolele V-VII d.H.

  • Subiect: Parmi les nombreuses découvert archéologiques qui attestent la multitude des liens entre la population des régions carpato-danubiennes et le monde byzantin une place appart est occupée par certains catégories des objets vestimentaires de parure et du culte, utilisées pendant la période comprise entre les Ve-VIIe siècles ap. J.-Ch. Ils représentent une grande variété de formes et d'ornements et produits par des techniques diverses, certaines extrêmement compliquées. Certains objets ont été réalisée manuellement, d'autres ont été produits en série dans des ateliers des artisans de diverses régions de l'empire. En ce qui concerne les objets vestimentaires, il faut rappeler surtout les fibules à pied enroulé du type "romano-byzantin", faites à la main ou produites en série par coulage, les fibules "digitées" de divers types, prévues à l'appendice de la plaque du pied avec masque humaine et décorées des motifs végétaux, géométriques, cruciformes etc., auxquels on ajoute les boucles de ceinture du type "Siracuza", "Sucidava", "Salona-Histria", "Papa", avec des plaques cruciformes ou ajourées etc. Auprès d'objets vestimentaires, un assez grand nombre de parures ont été importées de Byzance; on remarque surtout les boucles d'oreille prévues à pendentif en forme d’étoile, les bagues, les bracelets et les pendentifs, dont beaucoup sont décorées de motifs spécifiques à l'art byzantin. Une autre catégorie d'importations de l'Empire est représentée par les objets de culte chrétien. Ils présentent une assez grande variété et on rencontre en diverses proportions qui varient d'une région à 1'autre, des pièces utilisées au service divin, comme les vases liturgiques en métal ou en argile, les candélabres, les petites lampes en argile ou métalliques, les petits récipients pour les liquides bénits, les cuillères eucharistiques, les talismans, divers objets aux symboles chrétiens ou aux inscriptions religieuses, des matrices pour couler des croix, des instruments à cacheter le pain bénit, de divers objets en terre cuites aux signes chrétiens etc. Bien sûr, en plus des objets mentionnés plus haut, on a importé aussi de Byzance de nombreuses amphores pour les huiles, les vins, et d'autres produits, des outils, des étoffes, des pièces en verre etc. Dans un important pourcentage les échanges économiques s'effectuaient en nature. Pour les produits byzantins vendus, les marchands de 1'empire achetaient en échange certaines sortes de céréales, des animaux domestiques, du miel et de la cire des abeilles, du sel, des fourrures d'animaux sauvages et autres provenus des régions du nord du Bas-Danube. La présence d'un très grande nombre de monnaies byzantines de bronze, prouve clairement qu'on utilisait d'une manière fréquente la monnaie pour les transactions commerciales. En suivant la diffusion de certains types d'importations mentionnés, il résulte que du Ve-VIIe siècles ap. J.-Ch. ont existé deux importantes routes de circulation pour de tels objets, l'une orientale parcourant la Thrace, la Mésie et la Scythie Mineure et bien sur les routes de navigation par la mer Noire; 1'autre occidentale, par les provinces d'Epyre, de Prevalitana, de Dalmatie, par la Dacia Ripensis et Dacia Mediterranea, tout comme par les voies navigables de la mer Adriatique.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Studii şi materiale arheologice
  • Vezi publicația: Memoria Antiquitatis: MemAntiq
  • Editura: Complexul Muzean Judeţean Neamţ
  • Loc publicare: Piatra Neamţ
  • Anul publicaţiei: 1997
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XXI; anul 1997; subtitlu: Acta Musei Petrodavensis
  • Paginaţia: 195-210
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