Cultura Sântana de Mureş. Concept şi cronologie

  • Subiect: Le concept de culture Sântana de Mureş englobe des éléments de civilisation spécifique pour le territoire de la Moldavie, Munténie et l'est de la Transylvanie en IVe siècle n.è. En ce qui concerne l'origine et la création de cette culture il y a des matériels découverts dans l'établissement de Bârlad-Valea Seacă (34 habitations) et dans la nécropole de celle-ci (547 tombes dont 295 d'incinération et 252 d'inhumation) on prouve l'appartenance ethnique autochtone de la collectivité humaine ici présente. En ce sens on a pris en considération la production locale des biens matériels, A savoir la céramique travaillée à la main et à la roue. On considère que la production céramique conserve et transmet d'une génération à l'autre la technique de travail, les formes et l'ornementation traditionnelle capable de refléter la contribution de certains groupes ethniques à la création et l’évolution de la culture matérielle mentionnée. Les types d'habitation et les occupations traditionnelles de différentes peuplades et aussi certaines coutumes rituelles peuvent suppléer ces réalités. L'auteur met en évidence que le critère seul des rites et des rituels funéraires, n'est plus suffisant dans la détermination de l'appartenance ethnique d'une culture matérielle, parce que des peuplades différentes du point de vue ethnique emploient les mêmes pratiques rituelles. En même temps, certaines pratiques comme par exemple la cuisson secondaire des vases dans le but de la purification, on les rencontre non seulement aux peuplades germaniques (taiphales) et même aussi aux peuplades géto-daces du I-III siècle n.è. L'analyse de la céramique travaillée à la main et à la roue (en pâte fine et grommeleuse de couleur grisâtre découverte dans les habitations et les tombes de Bârlad-Valea Seacă (plus de 3100 vases) atteste que dans l'écrasante majorité c'est de facture autochtone. Il y a aussi des vases travaillés a la main d'une certaine espèce germanique dont le pourcentage ne dépasse pas 10-12% (rapporté au nombre des tombes). Cela prouve que les créateurs de la culture Sântana de Mureş constituent la population autochtone, cette culture représentant une phase supérieure qui succède à la culture géto-dace des siècles antérieurs.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Note şi discuţii
  • Vezi publicația: Memoria Antiquitatis: MemAntiq
  • Editura: Complexul Muzean Judeţean Neamţ
  • Loc publicare: Piatra Neamţ
  • Anul publicaţiei: 1977-1979
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: IX-XI; anul 1977-1979; subtitlu: Acta Musei Petrodavensis
  • Paginaţia: 517-525
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