Franz Neuhauser cel Tânăr şi epoca incunabulelor în Transilvania / Franz Neuhauser le jeune et l'époque des incunables lithographiques en Transylvanie

  • Subiect: A la fin du XVIII-ème siècle et au commencement du siècle suivant, le progrès artistique a en Transylvanie des indices spécifiques. Un pareil indice est aussi le moment du raccord de l'art transylvain à l'art européen traditionnel. Spécialement, l'effort pour une synchronisation, motivé du point de vue historique, est programmatique dirigé et i l ne représente pas une option individuelle esthétique, théorétique et pratique de certaines personnalités artistiques. Ayant au début une évolution contrôlée par le centralisme autoritaire de l'Empire des Ilabsbourgs, l'art transylvain suit au seuil des siècles la direction officielle, acceptée par les autorités viennoises. Dans les conditions d'un enseignement artistique, qui ne promovait que les formules vérifiées et unanimement reconnues, la réception synchronique de l'art européen s'est réalisée au niveau de la tradition et non de l'innovation. A part l'enseignement, l'assimilation par "admiration", à un niveau local des exemples du "grand art", a été possible après l'organisation et l'ouverture au public, en 1817, de la Galerie du baron Samuel von Brukenthal, à Sibiu. Ensemble avec lui, plusieurs hauts fonctionnaires, officiers et artistes ont eu un rôle important dans la promovation de l'esprit culturel viennois dans l'important centre de Transylvanie. Une notable contribution dans le long processus pour la configuration d'une distincte physionomie artistique l'a eu aussi l'établissement à Sibiu, en 1783, de la famille des peintres Neuhauser. Ainsi, l'évolution de l'art en Roumanie doit à FRANZ NEUHAUSER LE JEUNE (1763-1836) tout au moin le succès dans les démarches qui ont eu comme but le rapprochement vers la culture européenne, même si sa formation académique ne lui a permis à prendre en considération que les exemples officiels. Des innovations artistiques et techniques Franz Neuhauser le Jeune a choisi la lithographie. C'est ainsi que s'est ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la graphique roumaine. Ce nouveau commencement artistique est en retard de seulement une dizaine d'années en rapport avec l'apparition de la lithographie artistique en Europe occidentale. L'artiste, qui a inauguré le paysage dans l'art roumain et qui a répertorié dans ses œuvres des types et des costumes de l'ambiance des alentours de Sibiu, a travaillé comme restaurateur dans la Gallerie Brukenthal et a eu, en même temps une prodige activité didactique. De même, il s'est dédié à faire des copies en dessin, aquarelle, lavis, charbon et gouache d'après des œuvres célèbres exposés dans la Gallerie ou d'après les images des albums d'art de la Bibliothèque Brukenthal ou de sa propre bibliothèque. La liaison de l'artiste avec la technique de la lithographie a commencé une fois avec la réalisation des planches préparatoires, en aquarelle et gouache, pour le cycle Voyage pittoresque à travers la Transylvanie, initié par J.H. Benigni von Mildenberg. On connaît le fait que la Société des amies de la lithographie de Vienne a eu l'intention a soutenir la lithographie et la publication des planches dues à Franz Neuhauser le Jeune. Ses aquarelles et dessins "d'après la nature" lui ont été interprété dans la technique de la lithographie par les grands lithographes du temps, par exemple Franz Steinfeld, Jacob Alt ou Joseph Lanzedelli. Un autre chef- d'œuvre des incunables lithographiques, qui rend connu le nom de Neuhauser, est la grande frise Foire en Transylvanie, lithographiée par J. Lanzedelli d'après des aquarelles de l'artiste de Sibiu. Les circonstances d'apprentissage de la finesse de la lithographie par Franz Neuhauser le Jeune sont en liaisons avec la création du premier atelier de lithographie sur le territoire de la Roumanie. Organisé dans l'espace de la Fabrique de tissage en laîne de Sadu, a cet atelier on y doit l'impression, le 24 avril 1821, du Portrait de Martin Luther, dessiné sur pierre lithographique par Franz Neuhauser. Son activité dans l'Atelier de Sadu est caractéristique par une généreuse thématique, mais limitée du point de vue de l'originalité à l'interprétation et la transposition des ouvrage peints ou graphiques, de la Pinacothèque du baron Samuel von Brukenthal. Les manuels réalisés, ayant une stricte spécialisation conformément avec le programme académique de l'apprentissage du métier artistique, ont été décorés avec les lithographies de l'auteur imprimées dans l'Atelier de Sadu ou dans celui de Michael Bielz à Sibiu. Les démonstrations théorétiques contenues dans le Manuel sur la lumière et l'ombre, des volumes Études pour le dessinateur de figures, Introduction dans le dessin animalier, Règles fondamentales pour l'initiation dans l'art du dessin ou Les bases du paysage sont ainsi exemplifiées à l'aide de nombreuses planches lithographiées. Franz Neuhauser le Jeune a récépté la lithographie aussi comme une modalité moin cher de reproduction, multiplication et de diffusion de la peinture et il a fait un nombre important de reproductions d'après des bien-connus portrait, payssages et composition religieuses. L'artiste a travaillé la pierre lithographique à l'aide de la craie et du crayon, dans un ton noir et sépia, utilisant parfois les deux tons sur la même planche. Il a choisi pour la phase d'impression des papiers précieux, vergeés, à filigrane, et i l a cherché a redonner les qualités picturales de l'original en utilisant des fontes ocre et brun, sans appelant aux performances de la litographie en couleurs, avec plusieurs pièrres. Tout proche de l'aristocratie et des hauts représentants de la bourgeoisie de Transylvanie, Franz Neuhauser le Jeune a bénéficié de la protection et des appréciations des collectionneurs raffinés et connaisseurs d'art, comme par exemple le baron Samuel von Brukenthal, le baron Miklos Wesselényi, le comte Samuel Teleki. Pendant une époque à laquelle les exigences esthétiques de l'espace culturel qui l'a adopté n'étaient pas encore claires, Neuhauser a servi un type de synchronisme déterminé par le cadre de l'académisme européen et par la commande sociale, représentant une modalité particulière de synthèse des traits généraux, parfois contradictoires, à l'aide des quels on recompose l'image d'ensemble de l'art de la Transylvanie du commencement du XIX-ème siècle.
  • Limba de redactare: română
  • Vezi publicația: Muzeul Naţional
  • Anul publicaţiei: 2002
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XIV; anul 2002
  • Paginaţia: 66-97
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