Civilizaţie şI artă în Ţara Moldovei (sec. XIV-XV)

  • Subiect: Les historiographes ont déjà accepté le fait que la civilisation roumaine médiévale – jusqu’au XVème siècle – se superpose sur un fond culturel byzantin solide. Ce fond s’est infiltré dans les couches les plus profondes de la population contribuant à la formation de la «culture populaire autochtone». Jusqu’au XVème siècle, au Pays de la Moldavie se remarque une séquence d’évolution artistique des régions périphériques nord-européennes, en transition du style romain vers le gothique. Tout de même, ce style – qui a été apporté par les colonisateurs saxons encouragés par les princes de Maramures et leurs compagnons, qui ont mis les bases de l’État situé à l’est des Carpates – présente des caractéristiques particulières. À part les contacts avec les populations nord-européennes et malgré la documentation des relations économiques étroites avec les Italiens et les Arméniens, les traces artistiques dues à leur présence sont à peu près inexistantes. Ce phénomène est très bien analysé par l’historien byzantin Laonic Chacocondil, qui a trouvé que les Roumains et les Italiens sont semblables. L’Art de l’Italie jusqu’à la Renaissance est de facture et d’orientation byzantines. De la même manière, il faut percevoir la «pauvreté» des traits spéci􀏐iques laissés par les Arméniens sur leurs monuments restés encore en Moldavie. Il s’agit des groupements de colonisateurs arméniens qui ont migré dans la région de la Mer Noire après la chute de la Cilicie (Arménie Mineure) sous les coups des mameloukes égyptiens, à la fin du XIIIème siècle. Cette population, située aux portes de Constantinople, s’est intégré dans la Moldavie stimulant l’augmentation du petit négoce, le développement du réseau urbain et la coagulation de l’État, de même que l’apparition d’un profile artistique spécifique. Les Arméniens ciliciens, profondément influencés par les anciennes traditions de l’Asie Mineure, ont participé à la mise en évidence de l’art impérial byzantin – et surtout – ont imposé leurs traits culturels dans la région pontique où ils se sont réfugiés.”
  • Limba de redactare: română
  • Vezi publicația: Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice: BCMI
  • Editura: Institutul Naţional al Patrimoniului
  • Loc publicare: Bucureşti
  • Anul publicaţiei: 2011
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: XXII; nr. în TOM: 1-2; anul 2011; Serie Nouă
  • Paginaţia: 34-67
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