Ornamentica în cartea veche românească (secolele XVI-XVII)

  • Subiect: L’ ornement dans le livre roumain ancien aux XVIe-XVII-e siécles L’évolution de l’imprimerie associée à l’histoire du livre, à l’histoire de la langue et de la littérature roumaines, de même, a ouvert un domaine ample d’investigations dans l’historiographie roumaine. La spiritualité d’un peuple est thésaurisée dans ses ouvrages. Le passé des anciens livres roumains garde inaltérée la mémoire du temps, s’inscrivant dans les coordonnées de la culture et de la civilisation roumaines. La bibliographie roumaine ancienne renferme dans le patrimoine national, les ouvrages édités entre les années 1500-1830. L’intérêt manifesté par la recherche bibliologique envers les notes anciennes, vise la vie et la fonction sociale des ouvrages, en mettant en évidence le rôle des livres, du livre imprimé en tout premier lieu, dans le cadre de la collectivité humaine, en étant écrits, d’habitude après la reproduction exacte des textes ou leur édition, du moment où les volumes ont commencé leur voyage à travers le monde, en suivant pareillement aux hommes, le destin, c’est-à-dire, du moment où la société les a connus et, en les utilisant, a bénéficié de la lumière de la culture écrite. Triod-Penticostar est le livre où apparaissent pour la première fois les gravures en cycle pareillement aux livres allemands ou hollandais du même siècle (Die grosse Passion). Cartea românească de învăţătură représente le premier livre en roumain. C’est l’ouvrage édité en 1643 par un érudit humaniste, le métropolite Varlaam. Les pages du Cazania attestent la forme soignée que la langue roumaine littéraire possédait à la première moitié du XVII-ème siècle. En tant que réalisation graphique, Cazania représente un événement d’exception dans l’histoire de l’imprimerie roumaine. Cet ouvrage excelle par la variété des initiales, vignettes, frontispices rectangulaires, parés de motifs phytomorphes et éléments figurés byzantines, selon les motifs de la renaissance baroque reprises par filière ukrainienne. Les vingt-cinq xylogravures, réalisées par l’illustre graveur de vocation européenne, Ilia Anagnoste, constituent l’élément artistique définitoire de ce livre. Noul Testament, Bălgrad (Alba Iulia, 1648) est une oeuvre orthodoxe remarquable, supérieure à toutes les traductions de textes bibliques publiés jusqu’à cette date.A la fin de l’an 1647 le métropolite orthodoxe Simeon Ştefan a mené à bien le desideratum de l’église et de la culture roumaine: une nouvelle édition testamentaire complète en roumain, anticipant celle de la Bible intégrale de 1688. On a attribué au Nouveau Testament une importance théologique éditoriale, érudite, néotestamentaire et exégétique. La tenue graphique de l’édition du texte et de l’ornementation relève un ouvrage remarquable, élaboré par l’une des typographies roumaines du XVII-ème siècle. Îndreptarea legii, (Târgovişte, 1652), s’avère être une importante loi du vieux droit roumain. Biblia (Bucureşti, 1688) reste un modèle culturel littéraire et une écriture spirituelle roumaine, ayant un rôle prédominant dans la culture orthodoxe nationale et l’activité de traductions et édition des textes religieux, surtout du texte biblique dans une langue nationale. Le rôle du livre ancien roumain pour la maintenance de la conscience nationale est, sans doute, relevant. L’illustration et l’ornementation des anciens ouvrages imprimés reflètent une nouvelle vision d’orientation dans l’esprit des siècles.
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Patrimoniu-Heritage
  • Vezi publicația: Acta Terrae Fogarasiensis: ActaTF
  • Editura: Negru Vodă
  • Loc publicare: Făgăraş
  • Anul publicaţiei: 2017
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: 6; anul 2017
  • Paginaţia: 594-616
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