« A doua întemeiere » a Histriei, în lumina unui document inedit

  • Subiect: Une découverte épigraphique faite au commencement de l'été 1966 vient de projeter une vive lumière sur un épisode de l'histoire d'Istros qui - à deux reprises déjà, au cours des dernières années - avait retenu l'attention de l'Auteur. Il s'agit d'un album de grandes dimensions, gravé sur un bloc de corniche remployé, qui nous a conservé les noms de plus d'une centaine de personnes désignées dans l'intitulé du document comme des ... εὐεργέται ... μετὰ τὴν δευτέραν κτίσιν τῆς πόλεως. En publiant ce texte précieux pour l'anthroponymie et la prosopographie histriennes, et en l'accompagnant de remarques critiques, l'éditeur s'attache à souligner l'intérêt de l'information selon laquelle, à un certain moment de son histoire, Istros aurait subi de la part d'ennemis inconnus une destruction suivie d'une reconstruction considérée par ses habitants comme une véritable « seconde fondation » de la ville. L'examen attentif de ce problème conduit l'auteur aux conclusions suivantes: 1° paléographiquement et linguistiquement l'album accuse de nombreux traits communs avec des inscriptions d'Istros datant de la période qui va de la moitié du Ier siècle avant à la moitié du Ier siècle de notre ère; 2° des découvertes archéologiques faites au cours des dernières années, venant préciser les rapides indications de Strabon et de Dion de Pruse (également étayées par des documents épigraphiques, dont le décret en l'honneur d'Aristagoras fils d' Apatourios: Syll.3, 708), nous permettent d'affirmer que vers le début de la seconde moitie du Ier siècle av. notre ère la ville d'Istros a subi une grave défaite, accompagnée de destructions considérables de la part des Gètes de Byrebistas; 3° le souvenir de cette épreuve est resté dans la tradition locale au moins jusqu'au IIe siècle, puisqu'un document du règne d'Hadrien en fait encore mention, en précisant qu'il concerne les γερουσίας φιλότειμοι μετὰ τὴν δευτέραν κτίσιν (Histria IV, 11° 20 = SEG, I 330), paroles qu'on doit désormais interpréter non pas comme une allusion à une « seconde fondation » de la gérousie (Pârvan, Wilhelm), mais comme l'écho vivace de la catastrophe qui - vers la fin de l'ère paienne - avait contraint les Histriens à rebâtir leur ville détruite par les sujets de celui qu'une inscription contemporaine de Dionysopolis appelle ... πρῶτος και μέγιστος τῶν ἐπὶ Θρᾴκης βασιλέων (Syll. 3, 762 = IGB, I 13, 22-23).
  • Limba de redactare: română, franceză
  • Secţiunea: Comunicări şi studii
  • Vezi publicația: Studii Clasice: StCl
  • Editura: Editura Academiei Republicii Socialiste România
  • Loc publicare: Bucureşti
  • Anul publicaţiei: 1967
  • Referinţă bibliografică pentru nr. revistă: anul 1967
  • Paginaţia: 153-166
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